Des chercheurs du RCM étudient les effets du changement climatique sur les lacs alpins

Auteur

Annie Webb

Publié

8 août 2019

Édité

8 août 2019

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Rolf Vinebrooke, biologiste à l’Université de l’Alberta, et Charlie Loewen, postdoctorant et ancien stagiaire au Réseau canadien des montagnes (RCM), étudient les effets du changement climatique sur les lacs alpins de l’Amérique du Nord. Ce nouvel article souligne leurs travaux de recherche sur le zooplancton en tant qu’indicateurs de la santé des lacs alpins et des effets du changement climatique sur les écosystèmes aquatiques.

Zooplankton

Zooplancton

Vinebrooke et Loewen ont effectué des analyses statistiques sur 30 années de données environnementales complexes à petite échelle provenant de plus de 1 200 lacs, allant du Yukon à la Sierra Nevada, en Californie. Ils ont découvert qu’évaluer la santé des lacs avec le zooplancton est plus efficace que d’échantillonner le lac lui-même, ce qui est intense, coûteux et prend énormément de temps. Quand on comprend les caractéristiques écologiques de chaque espèce de zooplancton, on peut utiliser l’approche des bioindicateurs pour évaluer plus efficacement le fonctionnement de l’écosystème.

Le Réseau canadien des montagnes est également fier de soutenir le projet triennal de Vinebrooke : De la montagne à la nappe : la sécurité de l’approvisionnement en eau douce dans trois bassins versants des Rocheuses de l’Est canadien. L’objectif de cette étude est de quantifier les impacts passés, présents et futurs du changement climatique et des polluants sur la santé et le fonctionnement des rivières provenant de sources glaciaires dans les bassins versants des parcs nationaux de Banff et de Jasper.

Dans les régions semi-arides comme l’Alberta, les montagnes fournissent 70 à 90% de l’eau sur laquelle nous comptons et les glaciers sont une composante essentielle. Parce que la neige et les glaciers couvrent des zones de haute altitude, le changement climatique affecte la façon dont l’eau se déplace en aval, ont un impact sur la température de l’eau et affectent la biodiversité et le fonctionnement de l’écosystème.

Ce projet multidisciplinaire et multisectoriel s’appuie sur les programmes de surveillance provinciaux et fédéraux existants et comprend des scientifiques de premier plan, des gestionnaires, des dirigeants locaux des gouvernements fédéraux et provinciaux, de l’industrie et des communautés des Premières nations.

Ces deux études aideront à mesurer la santé des écosystèmes aquatiques de montagne et à prédire comment ils réagiront à un climat en évolution rapide.

Lire cet article sur leurs travaux de recherche (disponible en anglais seulement).

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