L’importance des habitats en altitude élevée pour les oiseaux migrateurs.

Auteur

Chenoa Sly

Publié

3 mars 2017

Édité

3 mars 2017

share

K-Martin-White-Tailed-Ptarmigan

White-Tailed Ptarmigan male on Vancouver Island. Photo by Kathy Martin

La plupart de ce nous connaissons au sujet des oiseaux vivant en altitudes élevées nous provient de leur comportement reproductif. À cause de l’inaccessibilité des altitudes élevées, les oiseaux de ces régions sont méconnus et peu étudiés.

Savannah-Sparrow-nestlings

Savannah Sparrow nestlings in the Alpine. Photo by Kathy Martin.

Seulement six espèces d’oiseaux vivent exclusivement en altitude élevée, mais plus de 55 espèces d’oiseaux utilisent les régions montagneuses – jusqu’à 4000 mètres – pour la conception et l’élevage de leur progéniture. À part la conception, les oiseaux d’altitudes élevées utilisent les montagnes pour d’autres activités saisonniers: 1) Les oiseaux passent par-dessus les montagnes et s’arrêtent pour se reposer lors de leur migration. Lors de la migration nord-sud (moins souvent sud-nord), plusieurs oiseaux font escale dans les régions montagneuses pour s’alimenter et ‘faire le plein’. Grâce a des températures moins élevées et un début retardé de la saison de croissance, il y a souvent plus d’insectes et de plantes disponible en haute altitude comparé à d’autres endroits comme le pied de la montagne. Pour un oiseau qui fait la migration à ce temps-ci de l’année ça peut être la manne. 2) Une portion d’une espèce d’oiseaux qui habite sur plusieurs altitudes utilisent la haute altitude pour la procréation et l’élevage de leurs petits. Ces oiseaux adoptent un train de vie un eu plus ralenti que leurs confrères aux bases altitudes. Ces oiseaux et leur progénitures sont en général plus gros que leurs confrères de bases altitudes et ils vivent plus longtemps également. Leur taux de reproduction est cependant moins élevée que les oiseaux qu’on retrouvent à bases altitudes. En hautes altitudes, les oiseaux n’élèvent normalement qu’une seule couvée par année. 3) Certains oiseaux utilisent les régions montagneuses ni pour la procréation ni la migration, mais plutôt pour la dispersion aprés la conception de leur couvée. Ils utilisent les montagnes pour muer ou pour se préparer pour l’hiver.

White-tailed-Ptarmigan-and-her-chick

White-tailed Ptarmigan and her chick at Kluane National Park. Photo by Brett K. Sandercock

Repos pendant la migration

Alice Boyle et Kathy Martin ont conçues et exécutées une ètude étalée sur quatre ans et répandue sur dix sites migratoirs en Colombie-Britannique. L’étude était active chaque année dans les dix régions pendant les pér

iodes de conception et de migration d’automne. Elles souhaient en savoir plus au sujet de l’importance des ecosytèmes en hautes altitudes en relation à la biodiversité régionale dans les régions montagneuses Rappelons que les régions montagneuses comptent pour plus de 24% de la terre sur notre planète. Avec cette étude, elles voulaient également en savoir plus au sujet de la biodiversité au niveau mondial.

Boyle et Martin ont découvert une grande diversité dans la densité de la population d’oiseaux et une varièté de différentes populations d’oiseaux qui utilisaient les mêmes endroits dans les zones étudiées. Les plus grandes différences se sont manifestés sur le versant ouest de la chaîne montagneuse côtière en comparaison aux autres régions montagneuses de la Colombie-Britannique.

Plusieurs espèces d’oiseaux qui se reproduisent à plusieurs altitudes voient un déclin dans leur nombre à basse altitude. Près de 35 % des espèces d’oiseaux en Amérique du Nord utilisent les hautes altitudes pour au moins une des périodes critiques de leur cycle annuelle – la procréation, la migration ou pour y hiverner. La conversation de ces oiseaux dépend donc de la préservation des habitats en hautes altitudes.

De plus en plus les habitats alpins fragiles ainsi que d’autres hatibats semblable sont menacés par les perturbations causées par les humains sur une base locale, régionale et globale.

 

Ceci est un résumé d’un article rédigé par Chenoa Sly. Pour de plus amples rensiegnements veuillez consulter les recherches originales:

The conservation value of high elevation habitats to North American migrant birds
Boyle, W.A., and K. Martin
Biological Conservation 192: 461-476 (2015)  

Traduit par Ray Deslauriers

Science Borealis
👋 Bonjour, Le Réseau canadien des montagnes utilise des cookies 🍪 afin d'analyser le trafic de notre site web et de comprendre d'où viennent nos visiteurs. Consultez notre politique de confidentialité pour plus de détails.