Chic-Choc Mountain Knowledge Hub CMN

DÉVELOPPER DES CONNAISSANCES SUR LES RÉALITÉS ÉCOSYSTÉMIQUES AQUATIQUES DES CHIC-CHOCS

LIEU BIOCULTUREL :

Les Choc-Chics sont une chaîne de montagnes des Appalaches située en Gaspésie, dans le sud-est du Québec. Le mot Chic-Chocs vient du mot mi’gmaq sigtôt, qui veut dire « barrière impénétrable » ou « montagnes rocheuses ». Les Chic-Chocs sont situés au cœur du Gespe’gewa’gi, soit le septième district du Mi’gma’gi qui regroupe deux communautés mi’gmaq habitant dans les réserves (Gesgapegiag et Listuguj) et une communauté hors réserve (Gespeg; population totale de 5 700 habitants). L’économie des communautés mi’gmaq repose aujourd’hui sur la pêche, la foresterie, le tourisme, les arts et l’artisanat. La réserve faunique des Chic-Chocs et le parc de la Gaspésie sont des destinations touristiques importantes au Québec, lesquels attirent les passionnés d’activités nautiques et terrestres, notamment la pêche récréative. Gérés par la Sépaq, la réserve faunique des Chic-Chocs et le parc de la Gaspésie sont des destinations importantes pour la pêche sportive, une activité qui génère plusieurs millions de dollars de revenus par année (par exemple, l’omble de fontaine génère environ 15 millions de dollars par année dans la région). Ces activités dépendent de la qualité, de la pureté et de l’intégrité du paysage et, par conséquent, une meilleure gestion des milieux aquatiques contribuera à protéger cette industrie.

RESPONSABLES DES CONNAISSANCES :

  • Catherine Lambert, directrice générale, Association de gestion halieutique autochtone Mi’kmaq et Malécite

  • Louise Chavarie, professeure agrégée, Université norvégienne pour les sciences de la vie

COLLABORATEURS AU SAVOIR :

  • Heidi Swanson, professeure agrégée, Université de Waterloo

  • Milla Rautio, professeure agrégée, Université du Québec à Chicoutimi  

  • Pierre Magnan, professeur, Université du Québec à Trois-Rivières 

  • Christophe Kinnard, professeur, Université du Québec à Trois-Rivières 

  • Andrea Bortelo, professeur agrégé, Université du Québec à Trois-Rivières

  • Jean-Sébastien Moore, professeur adjoint, Université Laval

  • Jean-François Lapierre, professeur adjoint, Université de Montréal

  • Olivier Morisette, chercheur et gestionnaire, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

  • Marie-Claude Richer, biologiste, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

  • Danielle Gauthier, biologiste, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

  • Claude Isabel, biologiste, Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) – Parc de la Gaspésie

  • Amélie Gilbert, biologiste, Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) – Parc de la Gaspésie

  • Julie Leblanc, prévisionniste en avalanche et responsable des services professionnels, Avalanche Québec  
        

AUTRES ORGANISATIONS COLLABORATRICES :

  • Université de Waterloo

  • Université du Québec à Chicoutimi

  • Université du Québec à Trois-Rivières

  • Université de Montréal

  • Université Laval

  • Ministère des Forêts du Québec

  • Faune et Parcs

  • Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq)

  • Avalanche Québec

BUT ET OBJECTIFS DU PÔLE :

Le pôle de connaissances créera des efforts de collaboration en matière de recherche et de gestion entre les Mi’gmaq, les chercheurs universitaires et les organismes de gestion. Tout particulièrement, le pôle œuvrera à : 1) établir un réseau de chercheurs et de détenteurs de connaissances autochtones pour améliorer les connaissances sur les écosystèmes aquatiques dans les Chic-Chocs, 2) entreprendre des recherches multidisciplinaires, 3) mettre en œuvre un programme d’échantillonnage normalisé pour tous les utilisateurs et 4) promouvoir la formation scientifique des groupes sous-représentés (Mi’gmaq) en sciences. Les travaux de recherche comprendront des approches au croisement de la biogéochimie et de l’écologie des communautés afin d’entreprendre un suivi à long terme de la phénologie des espèces clés, et il sera notamment question d’étudier l’écologie hivernale, un domaine rarement étudié, mais d’une importance indéniable. Toutes les espèces alpines des Chic-Chocs s’avèrent de bons indicateurs pour surveiller les changements climatiques. Plusieurs de ces espèces atteignent leurs limites de répartition au sud-est dans cette chaîne de montagnes (p. ex., l’omble chevalier) et sont donc particulièrement vulnérables. Les activités du pôle de connaissances comprendront une évaluation du cycle de la glace et de la neige, du cycle du carbone et des éléments nutritifs, ainsi qu’un inventaire de la biodiversité et de l’abondance des organismes aquatiques dans les Chic-Chocs (y compris la détection des espèces envahissantes). Les activités de recherche du pôle contribueront au développement de connaissances de base sur l’état des écosystèmes aquatiques, ce qui permettra d’améliorer les plans de gestion de la faune, de la forêt, du tourisme aquatique et récréatif, des secteurs importants pour l’économie de la région. L’un des objectifs du pôle est de mettre en œuvre un programme normalisé d’échantillonnage en hiver et en été afin de faciliter la surveillance à long terme des milieux aquatiques dans la région des Chic-Chocs. Le projet vise également à accroître la présence des Mi’gmaqs dans l’intendance des ressources naturelles de la région, tant dans les activités de gestion que de recherche, afin de mettre en œuvre des occasions justes, équitables et positives pour les groupes sous-représentés. Un camp de partage des connaissances mi’gmaq, une activité qui n’a pas été effectuée dans cette région depuis longtemps, sera une activité culturelle autochtone importante pour ce projet. Il informera les jeunes autochtones des plantes médicinales et des sources alimentaires traditionnelles (caribou, orignal, lièvre, poisson et baies).

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